Auto-portrait du réel
"Un moment, je m'étais fait croire que les livres pouvaient me guérir de ce sentiment d'abandon et d'apathie, mais il ne faut pas trop demander aux livres. Ils vous racontent des histoires, vous font vivre par procuration des bribes d'existence, mais ils ne vous prendront jamais dans leurs bras pour vous consoler lorsque vous avez peur." Guillaume Musso,
La jeune fille et la nuit, 2018
Je ne prétendrai pas être capable d'imaginer ce que tu ressens. Je voulais juste te dire qu'une pensée n'est qu'une pensée Emilie. La tristesse peut être là, maintenant, mais, en l'observant peut-être te rendras-tu également compte des moments où elle disparaît pour laisser place à tout le reste, à toi. Ne te bats pas contre toi-même car il n'y a pas d'issue dans un tel conflit. Sois avec toi. J.L
Aucune situation n'est permanente, Emilie et avec la jeunesse et la santé, toutes les options restent ouvertes... le monde est si vaste, si passionnant. Il ne faut pas laisser la nostalgie s'installer lorsque la partition n'est pas encore écrite. Le blues, c'est pour les anciens. Les jeunes tombent et se relèvent pour repartir, la douleur s'atténuera...
Françoise Sabard
C’est curieux, j’allais écrire « que tu y es en sécurité ». En effet, ta réponse à mon message m’a donné l’impression que tu es en danger ; en danger de révolte, de détestation de toi, de recherche d’un chemin invisible pour l’instant. Je ne sais pas si je pourrai t’apporter quelque chose dans le futur proche. Je le voudrais vraiment. À moins que je ne me trompe… tu joues si bien la comédie de la fille heureuse qu’il est difficile d’y voir clair. G.D
Lilimour,
Je ne peux pas ne pas voir en permanence les larmes qui coulaient sur tes joues en quittant Bélus.
Trahie, tu t’es sentie trahie.
Et moi, je suis « complice », donc je ne pourrai pas te consoler.
G.D
On a beau dire, tous les balcons du monde ne valent pas le câlin qu’on a partagé hier. Et comme nous sommes généreux, je pense Emilie que tu me rejoindras pour souhaiter que tous les solitaires du monde puissent connaître des moments pareils. Ça donnerait plus de beauté, plus de gentillesse et de compréhension.
C.IL
si une partie de tes pensées flotte dans les nuages , et c'est tant mieux, la vraie vie c'est aussi les pieds bien ancrés sur terre et je suis en cela ta corde de vie ma chérie.
H.D
Emilie, je me souviens de chaque détails. Le déchirement intérieur, il n'y a pas d'autres mots, venant de la séparation qui allait avoir lieu, alors que quelque chose était en train de naitre. R.D